1)  L’apprentissage anticipée de la conduite :

-S’adresse aux jeunes à partir de 15 ans avec l’accord de son représentant légal et de l’assureur. Elle s’applique à la catégorie B du permis de conduire à l’issue de la formation initiale de 20 heures minimum.

-Réduit la période probatoire du permis à 2 ans au lieu de 3 (les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre deux ans sans infraction avant d’en obtenir 12).

-Permet d’acquérir de l’expérience de conduite et diminue ainsi le risque d’accident.

-Réduit le coût de la formation comparé à une filière traditionnelle.

-Permet de passer l’épreuve du permis de conduire à 17 ans et demi. En revanche, il n’est possible de conduire seul qu’à partir de 18 ans.

-Augmente sensiblement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire : 74% de chances de l’obtenir dès la première fois contre 55% par la voie de l’apprentissage traditionnel ;

-Facilite l’obtention d’un tarif préférentiel sur son assurance « jeune conducteur ».

2)    La conduite supervisée :

-S’adresse à aux personnes âgées d'au moins 18 ans. Elle s'applique à la catégorie B du permis de conduire. Elle peut se faire soit directement à l'issue de la formation initiale, soit après un échec à l'épreuve pratique de l'examen du permis de conduire. Cela implique l’élève à respecter les règles de conduite acquises tout au long de la formation.

-Oblige l’élève à avoir l’accord écrit de l’assureur et un accompagnateur qui a son permis B depuis 5 ans sans interruption.

-Nécessite moins de contraintes puisqu’il n’y a pas de kilométrage minimum à faire.

-Permet d’acquérir de l’expérience de conduite à moindre coût pour compléter sa formation initiale et, en cas d’échec à l’examen pratique, d’améliorer ses acquis en attendant de le repasser ; 

-Augmente sensiblement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire : 74% de chances de l’obtenir dès la première fois contre 55% par la voie de l’apprentissage traditionnel.